Diagnostic des pratiques d'irrigation gravitaire et possibilités d'amélioration dans le Gharb au Maroc - Agropolis Accéder directement au contenu
Communication Dans Un Congrès Année : 2005

Diagnostic des pratiques d'irrigation gravitaire et possibilités d'amélioration dans le Gharb au Maroc

J.C. Mailhol
  • Fonction : Auteur
  • PersonId : 843623
S. Bouarfa
P. Ruelle
  • Fonction : Auteur
  • PersonId : 843624
K. Belabbes
  • Fonction : Auteur

Résumé

Dans la plaine du Gharb, le plus important périmètre du Maroc est aménagé en grande hydraulique sur 107 000 ha, dont 87 000 ha en irrigation gravitaire et 19 700 ha en irrigation par aspersion. L'irrigation gravitaire, technique la plus ancienne, occupe une place importante, car elle est moins complexe à mettre en oeuvre et moins exigeante en moyens à l'échelle de la parcelle comparée aux autres sytèmes. Mais elle nécessite un aménagement interne correct des parcelles, et souvent le mauvais état des arroseurs et du nivellement rend impossible l'application des doses d'eau préconisées dans le plan d'aménagement. Dans le Gharb, trois systèmes d'irrigation gravitaire coexistent : la raie longue (80 à 130 m de long) sur 18 000 ha, la robta (dispositif court) sur 57 000 ha, le bassin à fond plat (technique de submersion) sur 13 500 ha. L'expansion du système de la robta résulterait principalement d'une adaptation des agriculteurs à la dégradation du nivellement - provenant de mauvaises pratiques culturales, du manque d'entretien et de la répartition inadéquate de l'eau en tête de parcelle. Toutefois, aussi bien les dispositifs longs (raie) que les dispositifs courts (robta), tels qu'ils sont pratiqués dans le Gharb, sont inefficients sur le plan agronomique et ne favorisent pas le ruissellement hivernal mais plutôt la stagnation d'eau. En outre, le développement de l'irrigation gravitaire modernisée à la raie longue est freiné par de nombreuses contraintes : morcellement du foncier, faible participation des agriculteurs aux décisions, défaut de maintenance, manque d'expérience de ceux qui gèrent l'eau à la parcelle. Ainsi, les zones o`u l'irrigation gravitaire est dominante semblent le plus souffrir d'excès d'eau. Ce constat conduit à s'interroger sur les pratiques de l'irrigation gravitaire : un diagnostic de terrain, l'étude de l'évolution des pratiques et de leurs adaptations sont relatés dans cette communication. A la lumière de ces résultats, il est recommandé en particulier de prévoir des subventions pour réhabiliter l'irrigation gravitaire en remettant en état le nivellement et d'encourager l'installation d'entrepreneurs pour réaliser les travaux de nivellement et de curage.
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Dates et versions

cirad-00189198 , version 1 (20-11-2007)

Identifiants

  • HAL Id : cirad-00189198 , version 1

Citer

A. Taky, J.C. Mailhol, Abdelhafid Debbarh, S. Bouarfa, A. Hammani, et al.. Diagnostic des pratiques d'irrigation gravitaire et possibilités d'amélioration dans le Gharb au Maroc. Séminaire sur la modernisation de l'agriculture irriguée, 2004, Rabat, Maroc. 14 p. ⟨cirad-00189198⟩
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