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Communication Dans Un Congrès Année : 2014

Comment favoriser les services écosystémiques assurés par la biodiversité des paysages agricoles ? Intérêts d’un réseau de sites d’observation à long terme

Benoit Ricci
Audrey Alignier
Stéphanie Aviron
Stéphane Cordeau
Alexandre Joannon
Claudine Thenail
  • Fonction : Auteur

Résumé

Atteindre l’objectif affiché de réduction du niveau d’usage de produits phytosanitaires tout en maintenant les niveaux de production des cultures implique la mise en place de stratégies de protection des cultures alternatives à la lutte chimique. L’adoption de pratiques plus favorables à la biodiversité dans les agroécosystèmes pourrait contribuer à augmenter les services de régulation biologique des ravageurs de culture. Il est établi que la biodiversité des milieux cultivés est modulée par des facteurs naturels et anthropiques agissant à différentes échelles spatiales, allant de la parcelle agricole au paysage, mais la compréhension des mécanismes écologiques qui produisent ces effets reste limitée. Pour produire des connaissances sur les déterminants des niveaux de régulations biologiques, il est nécessaire d’avoir recours à une approche à long terme qui mobilise à la fois une description des systèmes de cultures et une caractérisation écologique du contexte paysager. Pour répondre à cet enjeu a été constitué SEBIOPAG (http://sebiopag.inra.fr), un réseau pour l’étude des Services Ecosystémiques assurés par la BIOdiversité dans les Paysages Agricoles qui appartient au réseau national des observatoires de recherche sur la biodiversité (ECOSCOPE). Les objectifs sont de suivre sur le long terme, et dans des zones paysagères contrastées (i) les services écosystémiques rendus par la biodiversité, (ii) les facteurs qui les influencent (composition et structure du paysages, pratiques agricoles) et (iii) leur évolution dans le contexte des changements globaux (utilisation des terres, climatiques,…). Le réseau SEBIOPAG est constitué de cinq sites : Avignon, Dijon, Chizé, Rennes et Toulouse. En 2013, dans chaque site, le paysage a été décrit et cartographié à l’aide de trois descripteurs : la proportion de cultures, l’hétérogénéité et la longueur des interfaces entre cultures et éléments semi-naturels. Puis, dans chaque site, 20 parcelles d’exploitants ont été choisies le long des trois gradients paysagers et d’un gradient d’intensité de pratiques. Les premières mesures (exposition de cartes de prédation) ont été effectuées en 2014 et portent sur une évaluation du potentiel de régulation biologique de trois espèces cibles : Acyrthosiphon pisum (pucerons), Ephestia kuehniella (lépidoptère) et Viola arvensis (adventice).
Fichier non déposé

Dates et versions

hal-01208721 , version 1 (02-10-2015)

Identifiants

  • HAL Id : hal-01208721 , version 1
  • PRODINRA : 274702

Citer

Sandrine Petit, Benoit Ricci, Audrey Alignier, Stéphanie Aviron, Isabelle Badenhausser, et al.. Comment favoriser les services écosystémiques assurés par la biodiversité des paysages agricoles ? Intérêts d’un réseau de sites d’observation à long terme. 7 èmes Journées Françaises de l'Ecologie du Paysage, Oct 2014, Dijon, France. 1 p. ⟨hal-01208721⟩
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