Effet Hall quantique fractionnaire dans le graphène
Résumé
lors que l'effet Hall quantique entier fut observé peu de temps après l'obtention des premiers échantillons de graphène, la mesure l'effet Hall quantique fractionnaire (EHQF) dans le graphène résiste encore aux expérimentateurs. Comme dans le cas des gaz bidimensionnels d'électrons dans les hétérostructures semiconductrices, l'EHQF est intimement lié aux interactions entre les électrons et à la dégénérescence des niveaux de Landau. Le caractère relativiste des porteurs de charge ne joue pas a priori un rôle fondamental ici. D'un point de vue théorique, l'EHQF dans ces nouveaux systèmes semble donc être sans surprise. Mais l'existence d'un degré de liberté interne SU(4) provenant du spin et de la dégénérescence de vallée des électrons, laisse entrevoir une physique au-delà de celle des gaz bidimensionnels usuels d'électrons. Nous dresserons la liste des différentes approches théoriques qui ont été proposées dans la littérature pour en tenir compte. Le rôle de la symétrie SU(4) sera détaillé dans le cas de la généralisation des fonctions d'onde de Halperin[1] pour inclure ce degré de liberté interne. [1] arXiv:cond-mat/0701661v1