La modélisation en sédimentologie : quelles approches ? Quelles méthodes ? Quels couplages ? - Université Pierre et Marie Curie Accéder directement au contenu
Communication Dans Un Congrès Année : 2013

La modélisation en sédimentologie : quelles approches ? Quelles méthodes ? Quels couplages ?

Pierre Weill
Jean Borgomano
  • Fonction : Auteur
Guillaume Caumon
Alain Crave
  • Fonction : Auteur
  • PersonId : 906009
Et Al.
  • Fonction : Auteur

Résumé

La démarche de modélisation est largement répandue en sédimentologie mais elle couvre des domaines, échelles de temps et d'espace, et méthodes très variés : les modèles analogiques (et notamment géomorphologiques) permettent d'étudier les processus d'érosion-transport-dépôt à petite échelle, d'en déduire des lois de comportement et d'en calibrer les paramètres. La modélisation hydrosédimentaire s'attache à simuler de façon fine ces processus et est surtout utilisée pour la compréhension de l'évolution des environnements actuels. Des approches simplifiées de simulation des processus sont utilisées à l'échelle des temps géologiques : elles s'appuient soit sur la résolution d'équations déterministes, soit sur l'introduction de paramètres stochastiques (approches aléatoires-génétiques). La modélisation des architectures réservoir est basée sur des approches géométriques, géostatistiques ou mixtes. Elles permettent de caractériser et de quantifier les incertitudes sur les géomodèles produits, liées soit aux données, soit au modèle conceptuel utilisé (environnement de dépôt, schéma de corrélation). La modélisation stratigraphique reproduit les architectures sédimentaires à l'échelle du bassin et permet de tester la sensibilité des principaux facteurs de contrôle (tectonique, eustatisme, climat, flux sédimentaire). Ces approches sont souvent couplées : ainsi, les modèles orientés processus sont généralement calibrés sur des expériences analogiques, validés sur des systèmes actuels, avant d'être appliqués à l'affleurement ou en subsurface. Les modèles aléatoires-génétiques produisent des architectures de réservoirs qui peuvent servir d'images d'entrainement pour des approches purement géostatistiques. A l'échelle du bassin, la modélisation stratigraphique peut être couplée à des modélisations thermomécaniques qui cherchent à reproduire les processus de déformation de la croûte et de la lithosphère, et ainsi les intégrer dans la simulation des processus de surface. La table ronde "Modélisation en sédimentologie" a pour but d'échanger sur des problématiques communes telles que : - les approches des différents modèles vis à vis des échelles de temps et d'espace pertinentes, - les limites et verrous scientifiques et techniques des approches numériques actuelles, - la méthodologie de calage/calibration des modèles numériques, - la caractérisation des incertitudes par les différents modèles, - les besoins de couplage entre modèles pour améliorer la définition des paramètres d'entrée et apporter des contraintes pour réduire les incertitudes.
Fichier non déposé

Dates et versions

insu-00913297 , version 1 (03-12-2013)

Identifiants

  • HAL Id : insu-00913297 , version 1

Citer

Philippe Joseph, Pierre Weill, Christian Gorini, Jean Borgomano, Guillaume Caumon, et al.. La modélisation en sédimentologie : quelles approches ? Quelles méthodes ? Quels couplages ?. 14 ème congrès français de sédimentologie, Nov 2013, Paris, France. pp.215. ⟨insu-00913297⟩
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